José María Urbina

Fidèle du régime de Juan José Flores, il participe à la répression contre la révolte de Urdaneta et de Vicente Rocafuerte en 1834. En 1843, il se détourne de Flores et rejoint la révolution Marcista en 1845, qui provoque la chute de Flores. Servant sous la République, il est ministre sous la présidence de Diego Noboa et chef de la garnison de Guayaquil. Après la prise des pleins pouvoirs par Noboa, Urbina se soulève et fait arrêter Noboa en 1851. Proclamé président, il est officiellement élu le . Sous son mandat, il modifie la constitution et fait abolir l'esclavage en Équateur.
Refusant d'être candidat à sa succession, il quitte la présidence en 1856 et laisse la place à son successeur, Francisco Robles García. En 1859, après la prise de pouvoir de Gabriel García Moreno, il prend les armes déclenchant ainsi une guerre civile contre le régime autoritaire de Moreno. Vaincu, il part en exil en Colombie. Il revient en Équateur après la chute du régime de Moreno en 1875. Après son retour, il devient député puis sénateur à vie. Informations fournies par Wikipedia